Yvonne (Brideau) Farine, 98 ans, épouse de feu Michel Farine, autrefois de Beresford, est décédée paisiblement le vendredi 9 février 2018, au Foyer Notre-Dame-de-Lourdes, à Bathurst. Née à Saint-Isidore au Nouveau-Brunswick, elle était la fille de feu Frank et feu Elizabeth Brideau. Yvonne était la dernière personne survivante de sa famille immédiate.
Elle laisse dans le deuil son fils, John (Louise) de Bathurst et sa fille, Diane (David) Gauthier de Beresford; cinq petits-enfants qu’elle adorait: Danica Farine (Drew McNeill) de Bathurst, Mark Farine d’Ottawa, Katie Gauthier (Aaron Patterson) d’Ottawa, Michele Gauthier d’Halifax et Emilie Gauthier (Jeremy Morais) de Bathurst; deux arrière-petits-fils: Simon et Avery; une nièce, Thérèse Doucet, qui était comme une fille pour elle, et de nombreux cousins, cousines, nièces, neveux et amis.
Elle fut précédée dans la tombe par un fils en bas âge, Michael; par huit frères: Gilbert, Edmond, Léonard, Léo, Alcide, Émile, Jean-Paul et Wilfred, ainsi que par deux sœurs: Ida et Angelina.
Après avoir quitté la maison en 1937, Yvonne a travaillé à Moncton et à Montréal avant de déménager à New York en 1948. Elle y rencontre son futur mari Michel, de la Suisse, lors d’une soirée du Nouvel An en 1951. En 1958, ils déménagent à Stamford au Connecticut pour y rester jusqu’en 1965 avant de venir s’installer à Bathurst avec leurs deux enfants. Ils deviennent propriétaires de l’hôtel et restaurant Acadia sur la rue St. Andrew qui fut ensuite transformé en maison de chambres. En 1991, ils décident de vendre leur propriété pour se retirer confortablement dans leur première maison, à Beresford.
Bien qu’elle ait quitté l’école à un jeune âge pour aider sa famille, Yvonne a réussi à gérer sa propre entreprise, à voyager et à s’intéresser à la politique ainsi qu’à l’actualité jusqu’à ses derniers jours. C’était une maman très branchée, une personne progressiste, ouverte d’esprit et généreuse, appréciant même la musique rock des années 1960 et 1970 avec ses enfants; elle était une observatrice attentive du bouleversement social de cette époque. Elle a toujours soutenu les personnes désavantagées, sauf au tennis où son héros était bien sûr le Suisse, Roger Federer. Elle était toujours disponible pour donner des conseils ou simplement pour écouter si vous en aviez besoin. Elle aimait danser avec son mari, mais les rassemblements de famille étaient ce qu’elle chérissait le plus.
Elle était très reconnaissante pour la gentillesse et les soins qu’elle a reçus du personnel du foyer durant son séjour.
Un service commémoratif aura lieu à une date ultérieure.
Les dons peuvent être faits au Foyer Notre-Dame-de-Lourdes ou à un organisme de bienfaisance de votre choix.
Les arrangements sont confiés à la Maison funéraire Elhatton de Bathurst (www.elhatton.com).