À sa résidence, le lundi 30 mars, est décédée paisiblement Corinne Jean, née Lanteigne, épouse de feu Bernard Jean. Née le 31 octobre 1933, elle était la fille de feu capitaine Majorique Lanteigne (1899-1973) et de feu Hélène Gionet (1892-1977) de Bas-Caraquet.
Elle laisse dans le deuil ses six enfants: Suzanne, Rodrigue, Maurice, Monique (Monique Bertrand), Françoise (Dominique Thouin) et Isabelle (Lise Rodrigue), ainsi que ses deux petits-enfants: Mei Jean Varin et Christophe Thouin-Jean. L’ont précédée dans la mort ses sœurs: Thérèse (feu Raymond Chiasson), Yolande (feu Edgar Gionet) et Gilberte (feu Livain Mallet); ainsi que ses frères: Charles (feu Régina Gallien), Julien (feu Rita Lanteigne), Rodolphe, Moïse (feu Rita Robichand) et Gilbert. Elle laisse aussi dans le deuil ses belles-sœurs: Patricia (feu Égide Paulin), Lorraine (feu Bertin), Louise (feu Antonio) et Anna Larocque; son beau-frère, Maurice (Judy Rhéaume); ainsi que de nombreux neveux et nièces.
Corinne Lanteigne a fait ses études classiques au collège Notre-Dame d’Acadie à Moncton de 1949-1953. Elle fait partie des premières femmes acadiennes à avoir obtenu leur diplôme d’études postsecondaires en Acadie. Très tôt, elle participe aux activités culturelles de la région et fait partie de la chorale du collège. Elle enseignera quelques années au niveau secondaire à Bathurst-Est et à l’École supérieure LeBouthillier à Caraquet avant de se marier et fonder une famille. Toute sa vie, elle garde un intérêt constant pour la littérature, la musique et la culture. Affectionnant particulièrement le chant, elle participe à la chorale de Caraquet pendant de nombreuses années. Elle est active au sein de l’organisation du Gala de la chanson, du Festival acadien, du Musée acadien pendant plus de vingt ans, des Dames d’Acadie, de l’association Les Amitiés acadiennes, du Festival provincial de musique district 5, du premier Conseil d’administration du Théâtre populaire d’Acadie et est correctrice à l’occasion pour le journal L’Acadie Nouvelle. Sa passion pour les livres la mène à ouvrir une librairie, Le Salon du livre, à Caraquet, au début des années 70. Durant ces mêmes années, elle retournera à l’enseignement comme suppléante à la polyvalente Louis-Mailloux de Caraquet. Corinne aimait beaucoup recevoir et discuter avec les artistes, écrivains et musiciens de passage dans la région. Cuisinière hors pair, elle a toujours cultivé un jardin. En tant qu’épouse d’un homme politique, elle a été à ses côtés dans toutes les batailles qu’il et elle ont menées pour le peuple acadien et une Acadie francophone.
La famille tient à remercier tout particulièrement Jeannine Degrâce, Robert Doiron, Jacqueline Morais, Jocelyne Cormier et Denise Thériault qui, par leur affection et leurs généreux soins, ont accompagné notre mère pendant de nombreuses années. Elle remercie également chaleureusement Jacqueline Thériault, Carmelle Plourde, Anne Godin et Linda LeBouthillier pour leur aide précieuse, sans oublier ses deux derniers médecins, la Dre Ina Friolet et le Dr Jacques Mallet, ainsi que le Centre de bénévolat et le Programme extra-mural de Caraquet pour leurs excellents services.
En raison des circonstances actuelles, les funérailles auront lieu à une date qui sera annoncée ultérieurement.
Les arrangements funéraires sont sous la direction de Services Funéraires Luc André Benoit. Vos messages de condoléances peuvent être transmis par l’entremise du site Web (lucandrebenoit.ca).