Permettez-moi de vous annoncer ma récente mort le 22 septembre dernier. Toutes mes excuses pour cette interruption volontaire de ma vie… un foutu cancer s’étant immiscé dans le cours normal des choses, mais vous pourrez reprendre contact avec moi par les souvenirs que vous évoquerez de vous et moi au fil des prochaines années.
Né le 17 juillet 1950, j’étais le fils de feu Georges Gagné et de feu Carmen Brunet. Originaire du Québec, j’ai vécu ces 28 dernières années à Bas-Caraquet, dans la Péninsule acadienne, que j’appelais le Pays des vacances. Je suis arrivé en Acadie pour réaliser un vieux rêve, diriger un quotidien, moi qui évoluais depuis 25 ans dans les hebdomadaires au Québec et en Ontario.
J’ai été à la barre de l’Acadie Nouvelle pour ensuite créer mon propre réseau d’information communautaire municipal, le Réseau des Échos, qui a desservi de nombreuses municipalités au Nouveau-Brunswick.
Enseignant de profession, je suis devenu journaliste parce que le professeur en moi a toujours aimé transmettre aux autres. J’ai mis sur pied des équipes de basketball et pendant plusieurs années je me suis investi auprès des jeunes en faisant découvrir ce sport que j’ai moi-même pratiqué dans ma jeunesse. Un merci spécial à mes partenaires et amis dans l’aventure, Benoit LeBouthillier, Léopold Larocque ainsi que Daniel Lanteigne.
Ces dernières années, j’avais créé, avec mes collègues et amis Claude Friolet et Roger R. Chiasson, la loto 50/50 La communautaire dans le but de redistribuer de l’argent aux organismes et associations locales.
À ma demande, il n’y aura pas d’exposition en chapelle ardente ni de funérailles nationales… après tout, personne ne me connait à l’ouest de l’Alberta ni à l’est du Nouveau-Brunswick.
Toujours à ma demande, on m’aura incinéré au moment où vous lirez ces lignes. Ne cherchez plus mon corps, il est parti en fumée et est devenu cendres que mes héritiers se seront empressés de mettre dans une urne scellée pour que je ne m’en échappe pas.
Peut-être que ma famille voudra faire une cérémonie religieuse, mais personnellement, je n’y serai pas, alors que je serai trop occupé à découvrir le nouvel environnement où je serai maintenant.
Je laisse dans le deuil ma conjointe des 32 dernières années, Brigitte Cladère. J’ai vécu le paradis sur terre en sa compagnie. Je laisse dans le deuil Geneviève, mon premier bébé-vieille-fille préférée, conjointe de Barry Burgoyne et mère de mon premier petit-fils Shay ainsi que sa mère Claire Bélanger; Gabrielle-May, mon grand bébé-fille préférée, conjointe de Benoit Gosselin et mère d’Éloi, mon deuxième petit-fils; ainsi que mon petit bébé-fille préférée, Gil-Anne et leur mère Ginette Fortin; sans oublier Guillaume, mon bébé garçon préféré, conjoint d’Isabelle Laferrière et papa d’Ophélie, la première petite fille de mon clan.
Je laisse également dans le deuil ma sœur Anne-Marie (Pierre), mon cousin/frérot, Pierre-Yves (Johanne), avec qui j’ai été élevé et ses enfants, mes filleuls Marie-Pierre, Emmanuel, Daphnée (Vincent) et Marie-Ange (Rodolfo), ma petite nièce Laïna ainsi que plusieurs autres membres des familles Gagné, Bélanger et Fortin, sans oublier la famille de France.
Je salue tous ceux que j’ai croisés sur mon chemin, tout particulièrement les amis que j’ai rencontrés dans cette vie, au plaisir de vous retrouver en «back stage» pour continuer à rire et nous amuser. Je pense aux Cotte (André et Michèle) de Ste-Julie; aux Goyette (Michel et Rolande) de Sherbrooke; aux Savoie (Gilles et Claudette) de Bas-Caraquet; aux LeBouthillier (Benoit et France) de Bas-Caraquet; aux Frigault (Richard et Nicole) de Bas-Caraquet; aux Larocque (Léopold et Michèle) de Bas-Caraquet; aux Friolet (Claude et Marjolaine) de Bas-Caraquet; aux Albert-LeBlanc (Raymonde) de Caraquet; aux Hébert (Rémi et Anne) de Shippagan; aux Michaud (Georges du Madawaska et Alphée de la Péninsule); aux Paulin (Clarence et Marie) de Caraquet; aux Dugas (Luc) de Caraquet; sans oublier mon fils du 1er avril, Steve Fournier de Caraquet. Une pensée amicale à tous les amis de Brigitte, entre autres, Lise, Pierrette, Mireille, Carolle, Sylvie, Barbara, Noha et sœur Patricia, que j’ai eu le plaisir de rencontrer grâce à elle.
Ma famille et moi-même remercions l’équipe du département d’oncologie de l’Hôpital de Caraquet qui m’a prodigué de bons soins pendant trois ans et avec qui j’ai aimé parler et plaisanter comme je savais le faire. Merci à mes oncologues, la Dre Mélanie Boucher et la Dre Ève St-Hilaire. Également, nos remerciements aux professionnels extraordinaires de l’extra-mural qui ont pris la relève dans les derniers mois. La Dre Karine Duguay (mon médecin de famille) pour sa bienveillance, son écoute et son accompagnement jusqu’à la fin ainsi que la Dre Lise Dugas qui a été mon médecin de famille durant 28 ans.
À tous, je demande vos prières s’il vous plaît. Ni fleurs, surtout pas de couronne, encore moins de coussin ou de croix. À la famille et à tous mes amis, Adieu… si Il me veut! Et à mes quelques ennemis si j’en ai eu, Youppie pour vous, je ne serai plus ici pour vous emmerder. C’est seulement que je voulais toujours avoir le dernier mot!
Des funérailles seront organisées ultérieurement, un avis à cet effet sera publié.
Les arrangements funéraires ont été confiés aux soins professionnels de la Coopérative La Colombe de Caraquet ltée. Vous pouvez envoyer vos messages de condoléances sur le site www.cflacolombe.ca.
