Qu’on me permette, pendant que j’ai encore toute ma tête, de rédiger ma notice nécrologique. Je tiens à le faire pour éviter cette tâche désagréable à mon épouse Rose-Marie qui m’aura permis de vivre les 47 plus belles années de ma vie. Pour la remercier surtout de ses petits coups de pieds sous la table lorsque je commençais à déconner avec des amis. Pour lui dire un gros merci, aussi, d’avoir partagé mon amour de la langue et de la culture française au théâtre, en musique, en opéra et en art de la scène sous toutes ses formes.
J’ai retenu de ma mère Alphonsine et de mon père Stanislas l’exemple d’un engagement communautaire où primait l’esprit de générosité et de charité, sans préjuger de qui ou de quoi que ce soit. J’ai essayé de faire honneur à cet héritage en donnant, dans les rôles les plus divers, le meilleur de moi-même à des organismes provinciaux, nationaux et internationaux comme secrétaire-trésorier, vice-président, président, promoteur ou autrement. Je demande pardon à celles et à ceux que j’aurais pu blesser par faiblesse dans le parcours de notre engagement mutuel.
Dernier d’une belle famille de quatorze enfants (dont quatre morts en bas âge), j’ai été choyé comme on ne peut l’imaginer par mes sept frères et mes deux sœurs ainsi que leurs conjoints. Si le saut que je fais vers l’autre monde me permet de revoir de ma famille immédiate celles et ceux qui y sont déjà, je serai comblé de revoir Aldor et Juliette, Alphée et Cécile, Edmée et Alvida, Eusèbe et Brigitte, Claude et Rita, Laurent et Maurice (Martine). À mes frères et belles-sœurs encore vivants, Richard et Shirley, Calixte et Denise, Francine, Rita, et à ma sœur Martine, je souhaite de profiter des jours que la vie vous réserve. Qu’elle vous gratifie de belles surprises comme elle a su m’en procurer.
À mes filleuls et filleules Mireille Duguay, Euclide Véronneau, François Savoie, Pauline Godin, Louise Thériault, Serge Duguay et Loïc Paulin, merci de m’avoir procuré la joie d’être fier de vous.
À mes quelque cinquante nièces et neveux pour qui j’entretenais une profonde affection et qui me le rendaient bien, merci d’avoir su agrémenter mon existence sur cette terre. Sachez que j’ai toujours été heureux de vous compter parmi les nôtres et de me compter parmi les vôtres.
Aux membres de ma belle-famille King qui m’ont si bien accueilli il y a 47 ans, les parents, le frère Emerie et sa conjointe Simonne, les sœurs et beaux-frères de Rose-Marie, Roberte et Armand Levasseur ainsi que Léona et Roger Bernard, un gros merci d’avoir été pour moi une deuxième famille. Dans ce dernier voyage que j’entreprends, je serai fort heureux de retrouver Lucille et Ferdinand. Nul doute qu’ils m’accueilleront aussi généreusement qu’ils l’ont fait de leur vivant.
J’ai choisi que mes funérailles se déroulent en toute discrétion, sans battage publicitaire d’aucune sorte. Je voudrais néanmoins dire à mes amis et connaissances ainsi qu’au grand public que vous avez toujours été présents dans mon cœur et que je ne vous ai pas oubliés pour autant. S’il y en a parmi vous qui souhaitez malgré tout souligner l’évènement de façon particulière, vous pouvez le faire en acheminant un don à l’Association des boursières et boursiers France-Acadie (ABBFA), une cause des plus valeureuses au service de la jeunesse acadienne, dont j’ai eu à cœur d’assurer le succès pendant de nombreuses années.
Livre de condoléances en ligne au: www.funerairepassagefuneral.ca.
Arrangements sous la garde professionnelle de
Coopérative funéraire et Centre de crémation Passage, 625, chemin Mountain, Moncton (N.-B.) E1C 2P1, 506 855-1145.


Résumé


Salon funéraire : Coopérative funéraire Passage

Région : Autre