Consul de France à la retraite Bernard, René, Georges, Victor Malandain, né le 4 mars 1921 à Paris 14e, est décédé le lundi 1er septembre 2014. Il était le fils de Victor Malandain et de Marguerite Simon, fille de Jean Simon et de Marie Dupuis. Il laisse dans le deuil sa conjointe, Stella Anna Girouard; sa soeur, Monique Labuzon d’Arcachon; ses deux neveux: le docteur Jean-Yves Labuzon de Bordeaux et Bruno Labuzon de Paris et plusieurs deuxième-neveux et nièces. Son ex-épouse, Claudien Autret, l’a précédé dans la tombe. Une messe sera célébrée en son honneur à la Chapelle des Marins d’Arcachon, à 15h, le mercredi 3 septembre. Il sera enterré au cimetière de Bagneux, à Paris, le jeudi 4 septembre. Diplômé de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) à 17 ans, pendant la guerre 1940 à 1945, on le délègue professeur dans une école pour lui éviter les usines en Allemagne. Il enseignera l’anglais et le latin; il s’occupera de radios amateurs. Il fut incarcéré à la prison de Lyon en 1944. Dès 1944, il travailla au secrétariat général à l’aviation civile et commerciale. En étant de service à New York, depuis 1951, il reçut son Master in Business Administration, titre qu’il défendait, car il a toujours désiré que la France comprenne bien l’économie mondiale. Le 11 février 1966, il fut admis au concours de secrétaire de la chancellerie au ministère des Affaires étrangères. En plus d’accéder au titre de vice-consul-archiviste à Montréal de 1966 à 1968, il fut rapidement promu chef de la Chancellerie de 1968-1971. Nommé consul adjoint à Panama, son sens de la diplomatie lui permit de traiter d’une cause difficile dans le domaine de la navigation. Il reçut l’Ordre national du Mérite le 16 septembre 1974. Il sera nommé consul à Washington de 1975-1977 et plus tard à New York. Aussitôt nommé consul chargé d’affaires à Suva de 1977 à 1980, il devint secrétaire adjoint des Affaires étrangères le 29 juillet 1977 et consul adjoint à Port of Spain. Doté d’une diplomatie à perdre haleine dans une révolte qui aurait pu tourner au vinaigre, il réussit à calmer les dissidents en leur demandant ce qu’il pourrait faire pour les aider à vivre mieux. À la suite de cet incident, le célèbre auteur Stéphane Hessel de Indignez-vous passa une journée entière avec lui. Monsieur Malandain a toujours été reconnaissant à M. Hessel qui lui permit de recevoir le titre le plus élogieux de France le 6 janvier 1982. Depuis lors, il porte fièrement la médaille de Chevalier de la Légion d’honneur. La même année, il recevra le titre de secrétaire adjoint des Affaires étrangères de 1re classe selon l’Annuaire diplomatique et consulaire de la République française de 1982. En 1982, il fut nommé Consul général à Moncton pour les Provinces canadiennes en Atlantique jusqu’à sa retraite. Il réussit ainsi à établir un meilleur mode de vie résidentiel pour les futurs consuls. Lors de sa retraite, il a traduit les deux tomes du livre «Resurgo, l’histoire de Moncton» et plusieurs ouvrages subséquents. Il était président d’honneur pendant son mandat consulaire et est resté un membre actif de France-Canada à Moncton jusqu’à 2013. Monsieur Malandain demeure dans la mémoire de plusieurs. Il était l’homme qui visait l’excellence en relations diplomatiques entre pays et entre communautés.