Cher Papa, mon beau Charles, tu nous quittes au printemps, tout juste après avoir fêté tes 94 ans. Fidèle à ta grande générosité, tu nous laisses des vies de merveilleux souvenirs.
Une vie entamée à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, auprès de tes sœurs Winnie, Marcelle, Jeannine, Alberte et Yolande, et de tes frères Victor et Jean-Marie. Une vie ensuite auprès de ta toujours resplendissante Madeleine au cœur d’or, et remplie d’une belle famille de six enfants (Claire, Micheline, Charlotte, Ginette, Suzanne, Marc) qui ont grandi heureux sur la rue Ouellet avec vue sur le Collège Saint-Louis, une famille qui, aujourd’hui, est aussi celle de tes quinze petits-enfants et déjà six arrière-petits-enfants qui vont tous continuer de perpétuer tes racines.
Une vie de vacances annuelles au chalet jaune de mon oncle Régis au Fond d’la Baie, des vacances au goût de maquereau frit, de homard frais, de poutines râpées de Mélina et de «Leo Fried Clams» et, toujours bercé «Sur la Route de Berthier».
Une vie remplie de fins de semaine de ski au Mont Farlagne, colorée de nos joues rouges et nos orteils engourdis.
Une vie enjolivée de multiples voyages de printemps partout en Europe d’où vous nous rapportiez des trésors de souvenirs et plus tard, bercée par vos séjours d’hiver en Floride où il était si agréable de vous visiter. Une belle vie remplie.
On a toujours été si fiers de tes accomplissements nombreux, cher Papa, mon beau Charles, des accomplissements dignes de ta mémoire photographique, de ta grande sensibilité d’artiste et de ton corps d’athlète: ton don pour les études, ton dévouement à la justice dont l’apogée a été ta nomination au poste de juge de la cour provinciale du N.-B., tes prouesses au violon, tes exploits au tennis qui se terminaient toujours par un bon «float» coke-crème glacée vanille, ton statut de Life Master au bridge, tes «drives» parfois parfaites de parties de golf, ton goût pour la lecture et La Soirée du Hockey le samedi soir à espérer une victoire du Canadien avec ta famille tout autour de toi.
Tu nous laisses très attristés par ton départ, mais heureux d’avoir été ta famille qui continuera de penser à toi, de vivre avec les valeurs d’intégrité, d’accomplissement, de générosité mais aussi de simplicité que toi et Maman nous avez si humblement léguées. Tu rejoins maintenant notre sœur, votre fille, Micheline, partie beaucoup trop vite, et cette pensée nous apaise.
Merci Papa pour ton amour et ta générosité. Merci surtout d’avoir choisi Maman, pour être la mère de tes enfants, notre maman. Votre rencontre sur un terrain de tennis n’était sûrement pas le fruit du hasard. Comme Maman le dit si bien aujourd’hui: «On a eu la plus belle vie.»
Beaucoup d’amour, tes enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et ta Madeleine.
Un service funéraire sera planifié à une date ultérieure. La direction a été confiée aux soins professionnels de la maison funéraire J.B. Côté & Fils Ltée du 160, rue de l’Église à Edmundston, au N.-B. (www.jbcote.com).