Elle est née le 11 avril 1933, au plus profond de la grande dépression. Rosalie était une véritable enfant d’espoir et de détermination, et elle a été intrépide toute sa vie. Cette vie a été riche en moments magiques et s’est achevée le 22 octobre 2018 à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, après une longue lutte contre la fibrose pulmonaire idiopathique.
Cette jeune femme dynamique, qui est devenue une résidente fidèle de longue date de son Nouveau-Brunswick qu’elle avait adopté et toujours apprécié, est née à Riverside (Windsor), en Ontario. Son père, Alibert Saint-Aubin et sa mère, Edna Mailloux, tous deux décédés, ont déplacé leur petite famille lors du plus profond de la dépression et les ont menés à la sécurité économique dans le petit village de Ramore, dans le nord de l’Ontario.
La personnalité assurée de Rosalie y a été élaborée d’une toile lumineuse dont le tissu avait été tissé avec amour au fil des ans par ses parents et ses frères aînés. Elle a grandi avec un esprit d’aventure et de découverte, mais aussi de service et de devoir enraciné dans une foi classique. Son éducation à l’Académie Sainte-Marie de Haileybury l’a amenée à choisir un chemin de vie au service des autres dans le domaine de la santé.
Elle est devenue infirmière après avoir obtenu son diplôme de l’école d’infirmières St-Elizabeth de Sudbury et a choisi le domaine des soins communautaires au sein de l’ordre des infirmières de Victoria (VON). Beaucoup ont raconté plus tard en larmes comment elle s’était occupée avec tant de compassion de leurs proches.
Elle a été affectée à Edmundston où, en 1958, elle épouse James R. Vanwart. Le cœur de ce célibataire d’ascendance loyaliste a été emporté par Rosalie. Par après, ils se sont aimés pendant 53 ans jusqu’à sa mort en 2011. Ils ont également partagé un dévouement aux soins pharmaceutiques, et ils ont servi leur milieu côte à côte. Ensemble, ils ont exploité le célèbre VanWart Drugs Ltd, qui a fermé ses portes après avoir servi cette communauté située aux portes des Maritimes pendant plus de 80 ans. C’était une personne convaincue qui ne cédait la place à personne, et elle pouvait parfois être une présence forte dont la détermination d’accomplir ce qu’elle estimait devoir être fait ne tolérait aucun désaccord. Mais son élégance et son effervescence pouvaient aussi charmer et captiver, et elle pouvait semer la joie de vivre autour d’elle.
Jim et Rosalie ont eu la bénédiction d’avoir trois enfants, son fils Daniel (Leslie Clow), sa fille Christine et sa fille Julie (Frank Timm), tous très attendus et source de grande fierté. Elle était ravie de ses six petits-enfants, Ava, Grace, Olivia, Samuel, Nicholas et Maximilian. Elle était une grande amie et une conseillère pour ses frères et sa sœur, à savoir Jérôme et Daniel (tous deux décédés), André, Françoise et Etienne. Elle était incontestablement une tante «favorie» et elle appréciait la visite de sa grande famille.
La crémation a eu lieu et une messe de funérailles sera célébrée le 8 décembre 2018, jour de la fête de l’Immaculée Conception, à 11h, à la cathédrale de l’Immaculée Conception d’Edmundston, suivie d’une réception. Lorsque consultée au sujet du nombre à prévoir lors de cette réception, une grande amie a émis l’avis avec tristesse que la plupart des gens qui l’avaient connue étaient hélas décédées. Les paroles évocatrices d’une douce chanson sont venues à l’esprit: «Dieu se souviendra quand le monde aura tout oublié». Dieu aura sans doute le souvenir d’une vie vécue avec entrain dans la foi.
Au lieu de fleurs, de simples gestes de gentillesse et de pardon rendraient le plus grand hommage à sa mémoire.
Les arrangements funéraires ont été confiés au salon funéraire McAdam’s, situé au 160, rue York, à Fredericton.